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janvier

Le système KM de Rosatom

Veille

Le diagramme suivant montre l’organisation du KM chez ROSATOM. La traduction du russe est probablement perfectible. Il est intéressant néanmoins, car on voit bien les trois grands axes de travail KM choisi par Rosatom: les communautés, les bases de connaissances, et les plates-formes. On voit aussi que tout est orienté vers le commercial. Cela rejoint une idée souvent évoquée chez CoP-1: une communauté de pratique atteint sa pleine maturité  le jour où elle est capable d’accueillir des clients et des partenaires.

L’accent mis par Rosatom sur le juridique est intéressant aussi, car au bout du compte, dans l’économie actuelle, on crée de la connaissance pour en tirer profit, pas pour la brader. D’ou le sens de la politique KM de Rosatom, qui est tendue vers la valorisation de ses RAI (Résultats des Activités Intellectuelles)

 

KM chez Rosatom


DATE: Jan 18, 2017
AUTHOR: Martin ROULLEAUX DUGAGE

Qu’est ce que c’est que le KM au fond?

Vie de l'association

 

Pour tenter d’expliquer le KM simplement, j’ai fait ce petit schéma dont je suis assez content. Il montre les quatre grands objectifs poursuivis par le KM et en quoi ils sont complémentaires

  1. le premier est le partage des connaissances, qui se fait bien sûr dans le cadre d’une communauté, car un environnement de confiance est une nécessité absolue. Mais il faut bien prendre conscience que l’objectif d’une communauté n’est pas seulement de partager les connaissances, mais aussi de les gérer comme un bien commun, ce qu’on oublie trop souvent, et qui distingue la communauté du simple réseau social;
  2. Le second est la capitalisation des connaissances, c’est à dire leur explicitation sous différentes formes (processus, méthodes, algorithmes…) et leur stockage dans des bases de données suffisamment bien gérées pour qu’on puisse facilement les retrouver pour les réutiliser. Dans les organisations, il s’agit là de connaissances collectives, qui appartiennent à l’organisation, et on comprend donc le lien évident avec les communautés, car il est beaucoup plus important pour une entreprise de capitaliser des connaissances partagées que des connaissances individuelles;
  3. le troisième est la dissémination des connaissances, qui est souvent ce qui est le plus mal compris dans les organisations, qui s’arrêtent souvent à la deuxième étape. Une fois qu’une connaissance est explicitée sous forme d’objet de connaissance, il faut pouvoir le mettre à disposition de tous ceux qui peuvent en avoir besoin, pourvu a) qu’ils comprennent de quoi il s’agit et b) qu’ils en aient le droit. Et il y a derrière ce point toute l’économie des plates-formes, qui est au coeur de l’économie de la connaissance.
  4. Le quatrième, et le plus connu, est le transfert des connaissances, que les RH adorent en l’assimilant au transfert des compétences, qui en est un sous-ensemble. Le transfert de compétences, c’est pour que le récipiendaire puisse occuper un poste défini dans un organigramme. Le transfert des connaissances, c’est pour que le récipiendaire puisse innover. cela va bien au-delà.

 

 


DATE: Jan 7, 2017
AUTHOR: Martin ROULLEAUX DUGAGE
Comments: 2