Qu’est ce que c’est que le KM au fond?

 

Pour tenter d’expliquer le KM simplement, j’ai fait ce petit schéma dont je suis assez content. Il montre les quatre grands objectifs poursuivis par le KM et en quoi ils sont complémentaires

  1. le premier est le partage des connaissances, qui se fait bien sûr dans le cadre d’une communauté, car un environnement de confiance est une nécessité absolue. Mais il faut bien prendre conscience que l’objectif d’une communauté n’est pas seulement de partager les connaissances, mais aussi de les gérer comme un bien commun, ce qu’on oublie trop souvent, et qui distingue la communauté du simple réseau social;
  2. Le second est la capitalisation des connaissances, c’est à dire leur explicitation sous différentes formes (processus, méthodes, algorithmes…) et leur stockage dans des bases de données suffisamment bien gérées pour qu’on puisse facilement les retrouver pour les réutiliser. Dans les organisations, il s’agit là de connaissances collectives, qui appartiennent à l’organisation, et on comprend donc le lien évident avec les communautés, car il est beaucoup plus important pour une entreprise de capitaliser des connaissances partagées que des connaissances individuelles;
  3. le troisième est la dissémination des connaissances, qui est souvent ce qui est le plus mal compris dans les organisations, qui s’arrêtent souvent à la deuxième étape. Une fois qu’une connaissance est explicitée sous forme d’objet de connaissance, il faut pouvoir le mettre à disposition de tous ceux qui peuvent en avoir besoin, pourvu a) qu’ils comprennent de quoi il s’agit et b) qu’ils en aient le droit. Et il y a derrière ce point toute l’économie des plates-formes, qui est au coeur de l’économie de la connaissance.
  4. Le quatrième, et le plus connu, est le transfert des connaissances, que les RH adorent en l’assimilant au transfert des compétences, qui en est un sous-ensemble. Le transfert de compétences, c’est pour que le récipiendaire puisse occuper un poste défini dans un organigramme. Le transfert des connaissances, c’est pour que le récipiendaire puisse innover. cela va bien au-delà.

 

 

La mode des réseaux sociaux d’entreprise

« Le travail collaboratif permet d’attirer les générations Y et Z », explique Louis-Pierre Guillaume (Schneider Electric)

Les réseaux sociaux suscitent l’entraide et le partage d’informations, fluidifient le travail en groupe… Sur le papier, les réseaux sociaux d’entreprise ont bien des atouts. A condition d’adopter de nouveaux réflexes !
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La controverse dans l’appropriation des outils de gestion

LA CONTROVERSE DANS L’APPROPRIATION DES OUTILS DE GESTION
Contes de connaissance
Aurélie Dudézert, Marine Portal
GESTION, MANAGEMENT, ENTREPRISES
Cet ouvrage propose un recueil de réflexions sur le concept de controverse tel qu’il est mobilisé en sciences des organisations. La controverse est une situation de débat entre plusieurs acteurs à propos de connaissances qui ne sont pas encore assurées. Ici on s’interroge sur le rôle de la controverse dans l’appropriation des outils de gestion et dans le développement de nouvelles connaissances dans les organisations. L’ouvrage expérimente également une autre manière de construire un savoir scientifique.
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Les 10 priorités d’un programme de knowledge management

Si vous devez lancer un projet de knowledge management voici les 10 priorités que vous devez vous fixer, ce document vient en complément des « 6 pièges à éviter en knowledge management ».

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6 pièges à éviter en Knowledge Management

Lors du démarrage d’une initiative, de gestion des connaissances (KM) les responsables de projet ou les managers du Knowledge management tombent souvent dans des pièges qui peuvent limiter l’efficacité du programme. En voici six à éviter.

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De la gestion Documentaire au Big Data

1. Définition(s) du KM

2. Pourquoi s’y intéresser?

3. Le KM 1.0 (1990-2005)

4. Le KM 2.0 (2005 – 2015)

5. Le KM 3.0 (2015 >?)

6. A retenir

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Schneider Electric tord le cou à quelques idées reçues sur le 2.0

Une enquête sur les communautés hébergées au sein du réseau social d’entreprise de l’industriel Schneider Electric, montre que le niveau d’engagement des collaborateurs dépend davantage du modèle adopté que de l’âge des membres ou tout autre critère

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Le knowledge management : quelles évolutions pour l’entreprise 2.0 ?

Paru dans la revue Documentaliste

Vous découvrirez, dans ce dossier, que le knowledge management (KM) remonte au paléolithique et que le compagnonnage est un élément du patrimoine mondial de l’humanité, mais vous découvrirez aussi et surtout la grande variété des stratégies, objectifs, méthodes, et outils utilisés par les knowledge managers. Nous avons d’ailleurs utilisé des méthodes de KM pour construire ce dossier sur le KM, puisqu’il est :

  • social : il est le fruit des échanges et de la collaboration entre membres de plusieurs communautés, de pratique ou d’intérêt,
  • multimodal : il a été construit avec des moyens variés : écriture classique, tables rondes ou forums, entretiens d’explicitation avec ou sans usage de la vidéo, partage d’expériences sur projets, storytelling, etc.
  • ubiquitaire : il a été réalisé pratiquement entièrement à distance. – multimédia, car il se prolonge avec des liens vers des blogs, des sites, des vidéos en ligne, etc.

Nous avons voulu partager nos expériences avec vous, afin de faire avancer la pratique du knowledge management. Nous espérons que cette lecture vous donnera des idées pour la réussite de votre stratégie.

Accédez au dossier sur le site de l’ADBS

Détail des articles

Organisation 2.0 – Le KM Nouvelle Génération

RESUME

Jusqu’au début des années 2000, le « knowledge management » (KM) ou gestion des connaissances était perçu comme une discipline dérivée de la gestion documentaire et centrée sur l’explicitation des connaissances. Ce livre a été écrit en 2006 alors que Facebook venait à peine de naître. Il part de l’idée qu’on ne peut pas gérer un corpus de connaissances partagé sans qu’une communauté se soit organisée pour le faire vivre. Organisation 2.0 est le premier ouvrage qui s’est intéressé à la question de la mise en place des communautés apprenantes, et tout spécialement les communautés de pratique, à l’intérieur des grandes organisations, en soulignant les difficultés particulières liées à la cohabitation de ces structures informelles en charge du partage et de la capitalisation des connaissances avec les structures formelles de management en charge de l’allocation des ressources et de la prise de décisions. Il propose des solutions pratiques pour y parvenir en s’appuyant sur des exemples réels.

Il conviendrait de l’actualiser en tenant compte des derniers développements en matière de capitalisation des connaissances, notamment en insistant sur les formes non documentaires des objets de connaissance que sont les codes de calcul, les algorithmes, les schémas, les arbres de décision et toute forme d’outil d’aide à la décision.

 

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